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Business : La Guinée améliore son classement dans le Doing Business 2014

La Guinée a, de façon considérable, amélioré son classement dans le Doing Business 2014. Selon une source proche de la Banque mondiale, cet exploit a été possible grâce aux ‘‘réformes engagées par le Gouvernement dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires’’. En effet, la Guinée fait partie des neuf économies en Afrique au Sud du Sahara qui ont  le plus amélioré la réglementation des affaires depuis 2009. Voici le communiqué de la Banque mondiale à cet effet.

Washington, DC, le 29 Octobre, 2013 — Selon le rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale publié aujourd’hui, les gouvernements à travers le monde ont sensiblement accéléré le rythme d’amélioration de la réglementation des affaires dans 114 économies l’année dernière, une progression de 18 pour cent par rapport à 2011/12, créant ainsi les bases pour le développement de l’activité des entrepreneurs locaux. Le rapport, qui marque la 11ème édition de la série annuelle Doing Business sur la facilité de faire des affaires, a relevé 238 réformes  de la réglementation des affaires au cours de l’année dernière.

Doing Business 2014 : Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises constate que le rythme des réformes de la réglementation des affaires continue de s’accélérer à la suite de la crise financière de 2008-09. Le rapport indique que si les économies du monde adoptaient les meilleures pratiques en matière de réglementation de la création d’entreprise, les entrepreneurs passeraient 45 millions de jours en moins chaque année à satisfaire aux exigences bureaucratiques à travers le monde.

« Un meilleur climat des affaires permet aux entrepreneurs de développer leur entreprise et de réinvestir dans leurs communautés, ce qui est essentiel à la croissance économique aussi bien locale que mondiale », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim. « Doing Business constate que les économies avec les meilleures réglementations des affaires sont plus susceptibles d’encourager les entrepreneurs locaux à créer davantage d’emplois – un pas dans la bonne direction pour mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030.»

Le rapport note que de nombreux pays d’Afrique subsaharienne sont engagés dans des réformes visant non seulement à réduire les réglementations contraignantes mais aussi à créer des institutions juridiques plus solides. Ainsi, en 2012/13, le nombre d‘économie de la région qui a  entrepris des réformes a plus que doublé par rapport à 2005. En outre, sur les 20 économies qui ont le plus amélioré la règlementation des affaires depuis 2009, on compte neuf économies d’Afrique subsaharienne: le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Rwanda, le Togo, le Bénin, la Guinée, le Libéria et la Côte d’Ivoire.

La Guinée a facilité la création d’entreprise en permettant au guichet unique de publier les avis d’immatriculations et en réduisant les frais de notaire. En outre, la Guinée a facilité le transfert de propriété en réduisant la taxe de transfert. Finalement, le commerce transfrontalier s’est aussi amélioré grâce à une meilleure gestion du port.

Domaine de réforme de la réglementation des affaires : Création d’entreprise, Transfert de propriété, Commerce transfrontalier.

Rang dans le classement Doing Business 2014 : 175ème sur 189. Distance de la frontière en 2013 (en points de pourcentage) : 43,7 (en 2012 : 41,8 ; amélioration : 1,9)

Les pays à revenu élevé de l’OCDE, qui enregistrent les meilleures performances dans la plupart des domaines mesurés par Doing Business, ont concentré leurs efforts de réforme sur la facilité de créer et fermer les entreprises, ainsi que sur ​​l’amélioration de l’administration fiscale au cours de la dernière année. La région d’Europe et d’Asie centrale a quant à elle poursuivi son rythme de réformes réglementaires, avec 19 économies mettant en œuvre 65 réformes. Parmi les économies BRICS (soit le Brésil, la Fédération de Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), la Fédération de Russie a fait les progrès les plus importants.

Le rapport constate que les gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord continuent de faire face à des défis complexes dans l’amélioration de la réglementation des affaires, alors qu’ils sont aux prises avec des troubles politiques et civils. La République arabe syrienne est l’économie dont l’environnement réglementaire s’est le plus détérioré en 2012-13.

Singapour est premier au classement général de la facilité à faire des affaires. Se trouvent aussi au  classement des 10 meilleures économies dont les règlementations sont favorables au cadre des affaires la Région Administrative Spéciale de Hong Kong (Chine), la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis d’Amérique, le Danemark, la Malaisie, la République de Corée, la Géorgie, la Norvège et enfin le Royaume Uni.

« Il y a un clair processus de convergence à travers le monde », a déclaré Augusto Lopez-Claros, Directeur de l’unité de recherche sur les indicateurs et analyse du Groupe de la Banque mondiale, Global Indicators and Analysis. « Les économies dont les processus réglementaires sont les plus coûteux et complexes et dont les institutions sont les plus faibles adoptent progressivement les meilleurs pratiques réglementaires d’autres pays, et cela conduit à un rapprochement des performances dans la plupart des domaines mesurés par Doing Business.»

Depuis 2005, le rapport constate que certaines économies se démarquent en tant que leaders régionaux pour leurs efforts d’amélioration de la réglementation des affaires – par exemple, la Chine pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, la Colombie pour l’Amérique latine et les Caraïbes, le Rwanda pour l’Afrique subsaharienne, et la Pologne pour les économies à revenu élevé de l’OCDE.

Outre le classement général, Doing Business met chaque année l’accent sur les économies qui ont le plus amélioré, par rapport à l’année précédente, leurs règlementations liées aux indicateurs mesurés par Doing Business. Les 10 économies qui ont progressé le plus sont (par ordre croissant d’amélioration) l’Ukraine, le Rwanda, la Russie, les Philippines, le Kosovo, Djibouti, la Côte d’Ivoire, le Burundi, l’ex République yougoslave de Macédoine et le Guatemala. Pourtant, il reste beaucoup de défis à relever dans cinq de ces pays (le Burundi, la Côte d’Ivoire, Djibouti, les Philippines et l’Ukraine) qui sont encore dans la deuxième moitié du classement général.

Doing Business a recueilli pour la première fois cette année des données dans quatre nouvelles économies: la Libye, le Myanmar, Saint-Marin et le Soudan du Sud.

Au sujet de la série de rapports Doing Business

Doing Business analyse les réglementations d’une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs. Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers. Les conclusions du rapport ont stimulé de nombreux débats et ont également permis le développement d’un nombre toujours plus grand d’études analysant l’impact de la réglementation des affaires sur les résultats économiques dans les différents pays. Le rapport de cette année marque la 10ème édition de la série Doing Business. Pour plus d’information au sujet de la série Doing Business veuillez consulter: www.doingbusiness.org. Rejoignez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/DoingBusiness.org.

Au sujet du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID), la Société financière internationale (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. Pour plus d’information, veuillez visiter les sites suivants: www.worldbank.org, www.miga.org et www.ifc.org.

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