Censure

Ebola et fragmentation des forêts en Afrique : «Possible, mais pas prouvé »

Ce jeudi 19 novembre, M. Jamison Suter, Président du Conseil d’Administration de Environmental Fondation for Africa a animé une conférence de presse à Taouyah dans la Commune de Ratoma. Avec pour thème : « Maladie à virus Ebola et fragmentation des forêts en Afrique.»

«J’ai présenté  les résultats d’un rapport d’une étude que nous avons menée sur les conditions écologiques dans lesquelles la transmission du virus ébola a eu lieu de son réservoir sauvage à l’homme. Nous avons étudié 7 cas d’éclosion du virus Ébola, six en Afrique Centrale et l’éclosion qui a eu lieu en Guinée forestière. Cette étude a voulu comprendre s’il y avait des conditions forestières qui ont peut être augmenté la probabilité ou qui était  similaire entre les différents lieux d’éclosion. En effet, dans six des sept cas étudiés, nous avons trouvé que la transmission initiale du virus de son hôte sauvage à l’homme a eu lieu dans des forets très fragmentées avec certains paramètres de fragmentation des forets très particulière. Donc, ça veut dire qu’il est possible, mais pas prouvé,  que la transmission initiale du virus à l’homme est plus probable dans certaines conditions de forêts fragmentées que dans d’autres», a d’entrée précisé M. Suter.

Au titre des recommandations principales qui sont issues de ce rapport, M. Suter indique: « d’abord d’autres recherches doivent être faites parce que nous n’avons trouvé qu’une corrélation et une corrélation ne montre pas la causalité, ensuite protéger les grands blocs forestiers, éviter de les laisser fragmenter, etc.»

A noter que c’est sur l’initiative de l’ONG  » Agroforestry Resources Unlimited Forum » que cette conférence de presse s’est tenue.

El Hadj M Koula Diallo

Facebook Comments

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.