Censure

Elections : Et si on élisait les maires dans les communes où les résultats sont acceptés par tous ?

A près de deux mois des élections locales, les maires ne sont toujours pas élus. Les manifestations de rue du principal parti de l’opposition, l’UFDG, et l’inertie des autorités rendent incertaines des élections des exécutifs locaux.

Quel est le temps légal qui sépare l’élection des conseillers à celle de l’exécutif ? nous avons posé la question au juriste Mohamed 3 Kaba qui explique : « La session pour l’élection de l’exécutif communal est convoquée par Arrêté de l’autorité de tutelle. Depuis la proclamation des résultats définitifs des élections communales, les trois cent quarante-deux Communes urbaines et rurales sont dans l’impasse. Bien qu’aucun délai ne soit indiqué entre l’élection du Conseil et celle de l’exécutif communal, les autorités de tutelles sont dans une obligation légale de convoquer la session pour l’élection des Maires et leurs Adjoints (article 132 et suivants du Code des Collectivités locales). Cette première session comporte deux enjeux majeurs : l’installation du Conseil communal et l’élection du Maire et ses Adjoints. »

Face à l’impasse et en raison de l’autonomie de fonctionnement entre les communes, il préconise que « les Conseils des Communes dont les résultats sont acceptés doivent être convoqués pour leurs premières sessions ».

A rappeler que selon différentes déclarations des partis politiques, la contestation des résultats définitifs n’est manifestée que dans neuf (9) Communes sur trois cent quarante-deux (342). Soit environ 3%. Ce qui fait dire à certains que ces « manquements » ne devraient pas empêcher les élections au sein des communes.

Aziz Sylla pour guinee7.com

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