Censure

Le club Rotary Ousmane-Aribot œuvre dans la lutte contre l’illettrisme en Guinée

Fidèle à son cinquième axe stratégique dédié à l’éducation de base et la prévention de l’illettrisme, le club Rotary Ousmane-Aribot a saisi la troisième journée des « 72h du livre », ce jeudi 25 avril, pour organiser une session de dictée, à Prima Center, à Conakry.

Subdivisé en trois catégories (primaire, secondaire et professionnelle), une centaine d’élèves, étudiants et fonctionnaires se sont mesurés autour d’un extrait de l’ouvrage « Saint Monsieur Baly » de l’écrivain guinéen Williams Sassine.

Après la correction des copies effectuées par les membres du jury, onze participants, dont cinq dans la catégorie primaire et trois dans les deux autres catégories, se sont démarqués, gagnants ainsi des livres et d’autres cadeaux.

Président du club Rotary Ousmane-Aribot, Magassouba Mohamed Lamine a tout d’abord décliné l’identité de son club, en disant que : « Le club Rotary Ousmane-Aribot appartient au premier et au plus grand club service du monde, qui est le Rotary international, œuvrant dans l’humanitaire et le progrès de la paix dans le monde », avant de poursuivre sur l’activité en question : « Le présent concours, c’est une dictée. Nous le voulons ludique, c’est-à-dire ludique, amical et convivial. Il appartient à l’un des domaines d’activités, qui est la prévention de l’illettrisme et l’éducation de base. C’est le cinquième pilier. L’objectif de l’activité, c’est de sensibiliser la population sur la présence de l’illettrisme dans notre collectivité, en même temps, parler de l’éducation, de la culture. Parce que qui parle de ces deux, parle de la paix, de l’entente et de compréhension mondiale. Ce qui nous amène aujourd’hui à organiser pendant les « 72h » cette opération de dictée du Rotary ».

Pour la suite, il a déclaré que : « Cette édition, c’est la première, et on la veut expérimentale. Les éditions qui suivent, ça serait une dictée nationale, à travers le pays, mais que nous allons commencer dès les mois de septembre, pour pouvoir envoyer des courriers. Que des écoles fassent des sélections, et qu’à partir de ces sélections, des communes fassent des sélections aussi ; pour que pendant les « 72h », que cela soit une épreuve nationale, au lieu que toutes les écoles se retrouvent là, avec l’inscription ; on sait déjà qui doit être là ».

Pour Prisca Mado Béavogui, élève en CM2 au groupe scolaire Roland-Pré de Lambanyi et l’une des lauréats de la catégorie primaire, le secret, c’est la lecture : « Je suis vraiment heureuse d’être lauréate. Je remercie tous mes encadreurs de m’avoir soutenue. Je souhaite bonne chance à mes amis qui n’ont pas eu la chance. Mais, il faut beaucoup lire. Ça a été vraiment difficile pour moi, mais j’ai utilisé mon livre pour lire, c’est pourquoi j’ai gagné ce prix ».

A son tour, Dr Mamadou Lamarana Diallo, médecin à l’hôpital national Ignace Deen et l’un des lauréats de la catégorie professionnelle, a estimé que : « Je suis quelqu’un qui lit beaucoup. La lecture est ma particularité. Pour moi, il n’y a pas de vainqueur, ni de vaincu dans des compétitions pareilles. L’objectif, c’est de venir participer, parce que même si on perd, on apprend toujours. C’est de persévérer et de ne pas prendre cela comme un échec ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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