Samedi 27 février dernier, le journaliste sportif Amadou Diouldé Diallo a été mis aux arrêts et le lundi 1er mars, il a été inculpé pour « offense au Chef de l’Etat » et placé sous mandat de dépôt. Depuis lors, Amadou Diouldé est à la Maison centrale de Conkary.
Au lendemain de cette inculpation, Me Alseny Aissata Diallo, le conseiller du journaliste a attaqué la décision du juge d’instruction à la Cour d’appel pour que son client recouvre sa liberté. Hier lundi 8 mars, le dossier a été débattu à la Cour d’appel, et le dossier a été mis en délibéré pour ce mercredi 10 mars.
« Il y’a eu audience au cours de laquelle, nous qui sommes ses avocats avons demandé à la Cour de le mettre en liberté conformément à la loi. Parce qu’il est poursuivi pour un délit de presse et quelle que soit la peine encourue, si les faits sont établis c’est une peine pécuniaire et non privative de liberté. Nous pensons que la Cour finira par nous suivre. Le dossier est mis en délibéré pour l’arrêt qui être rendu demain mercredi le 10 mars », a expliqué Me Alseny Aissata Diallo, au téléphone ce mardi 9 mars.
Pour rappel, Diouldé serait inquiété pour avoir entre autres dit dans l’œil du Lynx (Lynx FM) que le président Alpha Condé a « fait de la Haute Guinée, une région de non droit », mais aussi selon lui, « Alpha a dit, il faut que je casse du Peulh, il a continué. Aujourd’hui, il y a 350 qui sont en prison. Il confond UFDG et communauté peulhe. Il est venu pour broyer du Peulh. Et j’ai dit, attention, lorsqu’Hitler s’en prenait aux Juifs, il a commencé par les malades mentaux. (…) après il est allé aux élites. Alpha aussi progressivement depuis 2010, c’est ce plan, qu’il est en train de dérouler. Il y a 350 ! 200 morts ! (…) On a fermé les frontières avec le Sénégal, pour appauvrir le Foutah… »
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Bhoye Barry pour guinee7.com
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