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Livres / « La Guinée en quête de rupture  » de Boubacar Yacine Diallo dédicacé, à Conakry

« La Guinée en quête de rupture » ; c’est le nom du nouveau livre du journaliste et écrivain, Boubacar Yacine Diallo. Il a été dédicacé, ce mercredi 24 avril, au Centre culturel franco-guinéen (CCFG), en présence de plusieurs hauts cadres du pays, dont Dr Alia Diaby, président de l’INIDH et Tibou Kamara, ministre de l’Industrie et des PME. Dans cet ouvrage, l’auteur se pose une série de questionnements sur l’évolution politique de notre pays.

« J’ai décidé de regarder cette histoire-là, parce que pendant 30 ans, je l’ai vécue et j’ai appris tellement de choses. Je me suis dit qu’il fallait chercher les points de rupture, comme un chirurgien rentre dans un organe et cherche où se trouve le mal. Et c’est alors que j’ai décidé d’écrire ce livre », a expliqué l’auteur, Boubacar Yacine Diallo, sur ses motivations à produire cet ouvrage.

En un peu plus de 130 pages, l’auteur relate les échecs qu’a connus le pays depuis son indépendance, le 2 octobre 1958. « Dans l’unité, les Guinéens ont voté NON en 1958, pour rêver d’une Guinée dans laquelle chacun de ses fils pourrait s’épanouir. Soixante ans après, il est vrai que beaucoup de changements se sont produits, mais la rupture elle-même ne s’est pas totalement produite. Donc, j’ai touché à quelques points, ceux qui me paraissent être des échecs, et en relatant ces échecs, je propose également des solutions, pour pouvoir les corriger. Sinon, tous les changements qui se sont produits, pourraient ne pas avoir des résultats palpables », a-t-il laissé entendre.

Les personnes responsables de ces échecs ne sont loin et sont connus de tout le monde, selon Boubacar Yacine Diallo. « Je pense, les responsables sont là, c’est ceux que j’ai appelé les voyous de la République ; ils vont de branche en branche, de régime en régime ; ils sont incompétents, ils mettent à l’écart les compétents et vivent de mensonges, de délations, de flagorneries, toutes choses qu’un homme au pouvoir subit, il n’aime pas, mais il subit ».

« Le président Sékou Touré avait dit « nous préférons la liberté dans la pauvreté » ;  le président Conté a dit « je ne laisserai pas recoloniser la Guinée » ;  le président Dadis a dit « la Guinée n’est pas une sous-préfecture de la France » et le professeur dit « il faut couper le cordon ombilical », comme s’ils avaient puisé dans même sauce. Et je pense, si donc nous décidons de prendre notre liberté en totalité, il faut donc que nous puissions nous assumer, que nous puissions faire travailler nos têtes et pas nos cœurs. Parce que si nous faisons travailler nos  cœurs, parfois la Guinée pourrait perdre », conclut Boubacar Yacine Diallo.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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