Censure

L’UFDG condamne la situation des immigrés en Libye mais conseille des jeunes d’arrêter de partir

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire, ce samedi 18 novembre 2017, à son siège, à Commandayah, dans la commune de Dixinn, sous la présidence de Dr Fodé Oussou Fofana, un des vice-présidents du parti.

Au cours de ce meeting, l’UFDG, à travers son vice-président, a condamné la situation des immigrés qui prévaut en Libye. Pour Fodé Oussou Fofana, c’est inhumain et honteux de voir des gens revendre des personnes au 21ème siècle.  « Ce qui s’est passé sur nos frères en Libye, pour nous, c’est inacceptable. C’est inhumain et c’est honteux de constater au 21ème siècle que des hommes se livrent encore au commerce le plus dégradant de notre humanité. Je parle de l’esclavage. L’UFDG condamne avec la plus grande fermeté ces actes odieux d’un autre âge. Nous posons la question : que fait la présidence de l’Union africaine pour des sujets aussi importants qui est la dignité humaine ? Évidement, nous connaissons la réponse, parce que nous savons tous que le président de l’Union africaine s’appelle Monsieur Alpha Condé, donc on ne s’attend pas à l’assaut », déclare Fodé Oussou Fofana

Poursuivant son intervention, le président du groupe parlementaire des Libéraux démocrates invite les jeunes à rester dans le pays et se battre sur place. « Qu’est-ce que nous allons dire ici ? Nous disons à nos jeunes, nous les exhortons honnêtement d’arrêter cette immigration clandestine. Nous comprenons le fait qu’ils n’ont pas d’espoir, parce que depuis 2010 que M. Alpha Condé est au pouvoir, les gens préfèrent mourir du côté de la Méditerranée que de rester dans ce pays dans la misère et dans la pauvreté. Nous comprenons, ils sont complètement déçus. Mais nous leur demandons de rester et de se battre ».

Et Fodé Oussou Fofana insiste : « Ils doivent rester dans leur pays, ils doivent rester dans notre pays. Nous devons tous nous battre pour le respect de la liberté, pour le droit à la liberté, le droit à la sécurité, le droit à la répartition juste et équitable des richesses nationales, le droit à la formation et à l’emploi jeune. Ils doivent rester, si c’est possible ».

Bhoye Barry pour guinee7.com  

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