Censure

Malik Sankhon face aux critiques, se défend : ‘‘il y a beaucoup de schizophrènes dans notre pays’’

Invité de l’émission les Grandes Gueules de nos confrères de la radio Espace Fm, Malick Sankhon, chargé de la coordination de la campagne électorale de la ville de Conakry pour les élections communales, a répondu à ses détracteurs : « Mon rôle c’était de coordonner les cinq communes de Conakry, il n’y avait pas Kaloum, je m’occupais de Matam, Dixinn, de Ratoma. Kaloum  c’est un problème à part, donc moi j’ai mis une stratégie en place, je me suis engagé à fond pour gagner les élections. Sur le plan de la mobilisation, j’ai fait ce qu’il y avait à faire, mais comme je vous l’ai dit, il y a eu beaucoup de problèmes internes au sein du RPG lui-même et cela je ne manquerais pas de le dire le moment venu, mais pour l’instant j’essaye de recouper toutes les informations et en temps ou moment venu, je dirais exactement ce qui s’est passé à Kaloum, je donnerais même des noms, je n’hésiterais pas. »

A la question de savoir s’il avait peur pour son poste de directeur de la Caisse nationale de la sécurité sociale, il a répondu : « C’est le cadet de mes soucis. Je vous le dis en toute sincérité, aujourd’hui que je sois le directeur de la Caisse et que demain je sois éboueur c’est pas moi, je suis citoyen guinéen et je fais de la politique et l’engagement que je prends pour mon parti, je ne dis pas que d’autres n’en font pas, mais citez-moi quelques-uns seulement. Attends j’espère que ce qui disent cela ne sont pas des malades. Vous savez il y a beaucoup de schizophrènes dans notre pays, si moi je veux quitter le RPG aujourd’hui, je le ferais en toute liberté, personne ne m’a contraint lorsque j’ai accepté de soutenir la candidature du professeur Alpha Condé, on n’était que trois : Ahmed Tidiane Cissé, Mohamed Diané, et moi. C’est nous qui avions constitué la mouvance ; de trois nous sommes allés, à cinq, sept, dix jusqu’à vingt-cinq, donc si je veux quitter ce parti, je ne vois pas qui va m’en empêcherait et une fois pour toute que je le dise et que les gens le retiennent, ce n’est pas parce que je suis du RPG-arc-en-ciel, que je suis directeur de la Caisse nationale de la sécurité sociale, je suis un citoyen comme n’importe qui, le professeur Alpha Condé m’a fait confiance (…). Moi je n’ai pas de soucis avec cela, moi je ne revendique rien. Tout ce que je revendique en Guinée c’est qu’on me laissera faire la politique que je veux et je ne suis marié avec personne, je travaille avec ma conscience. Si demain M. Alpha Condé, président de la République dit ‘Ah Malik on ne peut plus travailler ensemble’, il y aura une rupture, cela ne m’empêchera pas de continuer à vivre et à continuer à faire de la politique, je ne crains personne sur terre sauf Dieu. Ceux qui parlent, quand vous allez au Foutah, il n’y a pas quelqu’un du RPG qui a sillonné les districts du Foutah comme moi pour que le professeur Alpha Condé soit ce qu’il est et je le ferais aussi longtemps qu’il me le demandera. »

Enfin il a tenu à montrer qu’il garde toujours espoir à propos de Kaloum : « la situation de Kaloum est la suivante, vous avez une candidate qui a obtenu 11 et vous avez notre parti qui a obtenu 7, d’autres partis ont obtenu 6 et d’autres 4 et le dernier a eu 1, rien n’est joué à Kaloum, je pense que le RPG-arc-en-ciel aura la mairie de Kaloum. »

Une synthèse de Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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