Censure

Menace de grève du SLECG/ Aboubacar Soumah en donne les rasions et charge le ministre Abdoulaye Yéro Baldé

C’est au siège de l’USTG, dans la commune de Kaloum, que le secrétaire général du SLECG, le camarade Aboubacar Soumah, a donné, ce vendredi 1er mars, les raisons pour lesquelles sa structure syndicale compte déclencher très prochainement une grève. Dans la foulée, il a lourdement chargé le ministre de l’Enseignement supérieur.

Aboubacar Soumah a tout d’abord expliqué que : « Vous le savez, le 10 janvier 2019, nous avons signé un protocole d’accord suite à une grève qui avait été déclenchée le 3 octobre 2018 dans le secteur de l’éducation. Après la signature de ce protocole par le secrétaire général de l’USTG, par la partie gouvernementale, par ses ministres du travail, du budget et de la fonction publique et moi-même, secrétaire général du bureau exécutif du SLECG. Donc, depuis la signature de ce protocole, un seul point a été mis en application, le premier point, le dégel du salaire. Jusqu’à nos jours, les autres ponts ne sont pas satisfaits. Notamment le point fondamental, qui concerne l’assainissement du fichier du secteur de l’éduction. Depuis à la fonction piblique, tous les jours presque, la commission se retrouve ; elle a élaboré ses TDR, suivi d’un budget qui a été soumis à l’approbation de la Primature, depuis deux semaines. A ce jour, on n’a aucun résultat, par rapport à la mise à disposition de ce budget. D’autres points concernant le rétablissement des enseignants syndicalistes qui ont été mutés, dans les institutions d’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire. Ces points, au niveau du ministère de l’Education nnationale, il y a eu une avancée significative. C’est seulement au niveau de Kankan, où la DPE, jusqu’à présent, ne veut pas rétablir nos camarades syndicalistes dans leurs droits ».

Il a ensuite poursuivi en disant que : « Au niveau de l’enseignementsupérieur, c’est à ce niveau que le bât blesse encore plus. Le ministre de l’enseignement Supérieur n’a jamais respecté les clauses du protocole, depuis 2017. Comme s’il n’est pas ministre de la république de Guinée. A mon avis, lorsqu’un protocole est signé par un gouvernement, ces membres doivent l’appliquer à la lettre. Mais de nos jours, ce ministre ne veut pas sentir le SLECG au niveau des institutions d’enseignement supérieur. Il a muté tous les responsables élus au niveau des universités, il les a démis de leurs fonctions et les a mutés ; donc nous avons exigé que tous ceux-ci soient rétablis dans leurs fonctions. Les 40% qui concernent les retraités de 2017, qui devaient aussi rentrer en possession de ce dû. Depuis, les fonds ont été transférés dans les capitales régionales, mais jusqu’à présent, la commission est encore à Conakry, le budget n’est pas encore débloqué, pour que cette mission puisse se rendre dans les régions, alors qu’un communiqué a été pris depuis la semaine passée, invitant les intéressés dans les capitales régionales. Donc, depuis lundi, tous les enseignants concernés se sont mobilisés dans les capitales régionales et attendent. Face à tous ces manquements, nous avons juste donné une semaine au gouvernement à partir du 1er mars, jusqu’à la semaine qui suit. Le SLECG usera de tous les moyens légaux et dispositions pour faire respecter ces différents points par le gouvernement. »

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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