Des menaces à peine voilées, contenues dans le communiqué du gouvernement, suite aux « révélations » de Guinéenews, aboutissent à des actions en justice contre les journalistes qui ont traité l’affaire du présumé détournement des fonds publics. Un huissier vient de nous joindre au téléphone pour signifier à votre serviteur, Ibrahima S. Traoré, qu’il doit recevoir incessamment « une citation directe » à comparaitre.
Cette situation nous amène à nous poser des questions sur la portée d’une démarche, quoique légale, mais qui aurait pu être simplifiée si, depuis le début de cette histoire, les informations diffusées par la presse avaient été reçues et comprises avec plus de sérénité. Hélas ! Evidement, cela ne va pas nous détourner de notre mission d’informer objectivement, sans parti pris, et de manière totalement impartiale. C’est d’ailleurs la raison qui nous a poussé à nous intéresser à une affaire où le vrai se mêlait au faux, focalisant actuellement l’attention du public qui, faut-il le rappeler, a le droit de savoir. Nous ne sommes que des journalistes qui puisons les informations aux sources qui nous sont accessibles et nous les diffusons avec le maximum de bonne foi : cela peut être facilement démontré devant le juge.
Tous les faits diffusés par Guinee7, sur la base de nos propres investigations, corroborés par nos propres sources, nous les assumons entièrement et aucune tentative d’intimidation ne saurait nous dévier de notre objectif noble. Cela dit, bribe par bribe, nous allons continuer de travailler avec rigueur et professionnalisme pour savoir exactement de quoi il en retourne dans cette affaire qui fait tellement jaser, au point de donner des maux de têtes à certains.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com