Censure

Parlant de la FESABAG, Louis M’Bemba indique : ‘‘Dans toute famille, il peut y avoir des égarés ; le rôle du père de famille est de ramener la brebis égarée dans le bercail’’

Lors d’une interview qu’il a  offerte, ce jeudi 12 juillet, au siège de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG),  le camarade Louis M’Bemba Soumah, secrétaire général de ladite union, en compagnie de sa base, en face de la presse, a répondu à plusieurs questions sur l’actualité.

Sur la question qui oppose la FESABAG (le syndicat des banques) à l’inter-centrale CNTG-USTG, il a indiqué que : « Dans toute famille, il peut y avoir des égarés, mais le père de famille, son rôle est de tout faire pour ramener la brebis égarée dans le bercail. Nous sommes là-dessus, nous les ramènerons à l’ordre ».

Traitant le bilan de la grève perlée de  « super positif », il a estimé, en ce qui est du soutien d’Aboubacar Soumah à la marche de la société civile, que « c’est son problème, cela ne nous regarde pas ».

S’exprimant sur la question des syndicalistes arrêtés, il a dit que « ce sont des arrestations illégales, un syndicaliste qui joue son rôle de syndicaliste, en principe, ne doit pas être arrêté parce qu’il joue son rôle de syndicaliste. Nous ne sommes pas d’accord, nous allons nous battre tous, pour faire sortir ces camarades ».

Poursuivant sur la même lancée, il acquiescera que « ce sont des bévues qui arrivent un peu partout.  Mais c’est de bonne guerre. Même s’ils ont commis une erreur, on se battra pour les libérer. Comment on peut libérer quelqu’un ? Il faut aller rencontrer les autorités, les menacer. Bien sûr que cela nous inquiète. On commence par un, après trois ou quatre ».

Quant à la rumeur qui les lie d’amitié, lui et le camarade Amadou Diallo de la CNTG, avec le président de la République, et la garantie qu’ils peuvent donner pour dissiper tout doute au sein de la population, il dira que « nous avons notre conscience tranquille, nous n’avons peur de personne. Ceux qui nous connaissent, connaissant nos relations avec le président, nous ne mettons pas dedans. Nous sommes les seuls à lui dire, face à face, les quatre vérités. C’est pourquoi, on n’est pas d’accord ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

 

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