Censure

Pour négocier avec le SLECG, le gouvernement demande ‘‘une trêve sociale’’/ce que Soumah & Co. rejettent

Le secrétaire général du SLECG, au cours d’une réunion avec les enseignants, ce samedi, a annoncé les nouvelles dispositions qui sont en train d’être prises par l’USTG (centrale mère du SLECG, Ndlr) afin d’amener le gouvernement à prendre en compte les revendications des enseignants grévistes.

Prenant la parole, le camarade Aboubacar Soumah, révèle : « L’USTG a déjà adressé trois correspondances au gouvernement pour la reprise du dialogue et le gouvernement a répondu en disant qu’il est prêt à rouvrir le dialogue social, mais en retour il demande une trêve sociale. »

Mais aussitôt annoncée, cette proposition du gouvernement a immédiatement été rejetée par les enseignants qui apparemment ne veulent entendre autre chose qu’une proposition concrète sur les huit millions de salaire de base.

Soumah renseigne aussi qu « au cours de la réunion qui s’est tenue hier (vendredi 30 novembre, NDLR), à son siège, l’USTG a pris les mesures suivantes : si jusqu’à lundi on ne reçoit aucun appel du gouvernement pour l’ouverture des négociations, le mardi l’USTG va tenir un point de presse au cours duquel toutes les fédérations affiliées à l’USTG indiqueront une date butoir à partir de laquelle elles vont déclencher une grève générale », a déclaré Aboubacar Soumah.

Selon lui, toutes ces fédérations dont entre autres la FESABAG (banques et assurances) ; la FESATEL (Téléphonies) ; le syndicat des Transports, celui des Mines et les secteurs informels, ont pris la volonté d’agir à partir de la semaine prochaine, si toutefois le gouvernement n’appelle pas le SLECG pour la réouverture du dialogue.

Enfin, le camarade Soumah annonce que la crise dans le système éducatif attire de plus en plus les institutions internationales : « Il y a notamment l’organisation de la francophonie qui a envoyé une correspondance au gouvernement lui demandant de faire face aux revendications des enseignants. Il y a l’internationale de l’éducation (IE), à laquelle sont affiliées toutes les organisations syndicales de l’éducation à travers le monde, qui nous a aussi envoyés une correspondance dans laquelle elle nous demande de remonter la liste de tous les enseignants arrêtés, condamnés et blessés dans ce mouvement de grève. »

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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