Censure

Procès/Les ayants droit de Mme Boiro demandent le payement d’un franc symbolique

Après plusieurs semaines de débats, le procès des présumés assassins de madame Aissatou Boiro, ex-directrice du trésor public et de Paul Temple Cool, informaticien, a entamé sa dernière ligne droite. En effet, les plaidoiries et réquisitions dans ce dossier ont débuté, ce lundi 31 décembre, au tribunal de première instance de Dixinn.

Au cours, de l’audience criminelle du jour, la partie civile a fait sa plaidoirie et le ministère public a fait ses réquisitions. Après ces deux parties, l’audience a été renvoyée pour le 7 janvier 2019, pour permettre aux avocats de la défense de plaider pour la cause de leurs clients.

Dès l’ouverture de l’audience par le juge Ibrahima Kalil Diakité, les 13 accusés présents dans la salle exiguë ont été appelés à la barre pour écouter aussi bien les réquisitions du parquet représenté par M. Daouda Diomandé que les plaidoiries des avocats de la partie civile. Ensuite, parole a été donnée aux conseillers des ayants droit de feu Aissatou Boiro.

Dans sa plaidoirie, Me Salifou Béavogui, un des avocats de la partie civile, a indiqué : « on ne peut pas être plus royaliste que le roi. Donc, nous nous remettons à votre sagesse.’’

Et Me Sylla d’enfoncer le clou :  » la majorité des parties civiles n’ont pas été entendues par le tribunal. Le procureur a demandé au tribunal d’outrepasser la comparution des parties civiles et la défense a suivi cette demande… Donc, la partie civile n’a pas été entendue. ‘’

Pour suivant sa plaidoirie, Me Sylla a demandé au tribunal de prendre acte de la constitution de la partie civile des ayants droit de feu Aissatou Boiro et de façon très humble de condamner les présumés au payement d’un franc symbolique pour dommage et intérêt.

De son côté, le procureur Daouda Diomandé avant de faire ses réquisitions a cité les noms des prévenus puis il a rappelé les faits pour lesquels ces personnes sont poursuivies par le parquet.

Dans les réquisitions, le ministère public, a demandé au tribunal de retenir dans les liens de la culpabilité, Mohamed Sankhon, dit Léonais et El hadji Oumar Barry, qualifié comme les principaux cerveaux de l’assassinat. Donc, de les condamner à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de 20 ans de sûreté.

Quant à Oumar Lamarana Diallo, Ibrahima Sory, El hadji Ousmane Baldé, Jean Dobo Onivogui, El hadji Ibrahima Sow, Oko Omo Zappa, Mamoudou Touré et Diogo Diallo, de les retenir dans les liens de la culpabilité de complicité de vol, association de malfaiteurs, détention d’armes de guerre ; et de les condamner à 20 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 10 ans.

De retenir dans les liens de la culpabilité pour complicité, lieutenant-colonel Amadou Bangoura, et de le condamner à 10 ans de prison ferme avec 5 ans de sûreté et de décerner un mandat de dépôt contre lui.  Quant à Mohamed Diallo alias Junior, de le retenir dans les liens de la culpabilité pour complicité, vol à main armée, détention de munitions, recel ; et de le condamner à 30 ans de réclusion criminelle avec 10 ans de sûreté.

Pour les personnes qui sont en fuite, il demande de les retenir dans les liens de la culpabilité et de les condamner à 30 ans de réclusion criminelle et de décerner un mandat d’arrêt contre eux à l’audience.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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