Censure

Syndicat/Gouvernement : ‘‘Nous nous sommes donné rendez-vous le lundi à 10h, pour poursuivre les discussions’’, dixit l’inspecteur général du travail

Dans un avis de grève lu, le vendredi, par notre confrère Sidy, à la sortie de la concertation tripartite entre le gouvernement, le patronat et l’inter-centrale CNTG-USTG, les syndicats ont décidé de reconduire leur grève en grève perlée, du lundi 9 au mercredi 11 juillet, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Dans cet avis, il est déclaré que « l’inter-centrale décide de reconduire le mouvement de grève perlée de 3 jours, allant du lundi 9 au mercredi 11 juillet 2018. Cette grève est reconductible jusqu’à la satisfaction de toutes nos revendications. L’inter-centrale CNTG-USTG demande d’observer le service minimum dans les hôpitaux, l’aéroport international de Conakry et les usines à feu continu. Les entreprises EDG et SEG sont priées d’assurer convenablement le service minimum, en vue de satisfaire les attentes des populations. L’inter-centrale CNTG-USTG invite l’ensemble des travailleuses et travailleurs des secteurs publics, privés, mixtes et informels à observer rigoureusement ce mot d’ordre de grève dans la discipline et le calme jusqu’ à la satisfaction totale de nos revendications ».

Invitant les uns et les autres à n’empêcher personne d’aller travailler, l’inspecteur général du travail a expliqué que « nous nous sommes donné rendez-vous le lundi à 10h, dans cette salle, pour poursuivre les discussions. Je pense que les questions de fond seront certainement discutées ce jour. Une grève perlée n’est pas une cessation complète d’activité,  c’est une façon de ralentir les activités professionnelles. On ne cesse pas complètement le travail, mais ralentit la production ».

Quant à lui, le syndicaliste Mamadou Mansaré à réitéré être « très clair là-dessus, les négociations reprendront convenablement si les préalables sont là,  c’est clair,  il ne faut pas qu’on tourne autour du pot ».

À rappeler que chacune des parties revendique un élément. Le gouvernement ne voulant discuter que sur les mesures d’accompagnement, tandis que l’inter-centrale exige la baisse du prix du carburant à la somme initiale de 8000 fg ; cela, dit-elle, pour respecter les accords du 19 février 2016, qui traitent de l’augmentation du carburant en Guinée.

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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