Censure

TPI de Mafanco/Des responsables de journaux s’étripent autour de la subvention

Des responsables de journaux devront répondre devant le Tribunal de première instance de Mafanco ce lundi, pour des faits de « diffamation » à l’encontre du président de l’Association des éditeurs de presse indépendante (Agepi), Moussa Iboun Conté, qui a saisi la justice, pour avoir été accusé de détournement d’une partie de la subvention allouée aux journaux.

En saisissant la justice, Moussa Iboun Conté, dit vouloir ainsi laver son honneur, souillé par ces accusations de « détournement » de fonds. C’est du moins ce que l’on apprend dans les couloirs de l’Agepi où la nervosité ne cesse de gagner les esprits, depuis l’octroi de la subvention.

L’ouverture du procès est prévue ce lundi au Tribunal de première instance de Mafanco.

Les frondeurs qui ont lancé une pétition pour demander des comptes à leur président, l’accusent d’avoir raboté ce qui devait leur revenir de droit. Et qu’il aurait gardé à son profit. Plusieurs centaines de millions sont avancés, comme avoir pris une autre destination.

Face à ces soupçons de « détournement », Iboun a esté en justice contre le capitaine Guy Mansaré alias Guy Phase, un militaire, très présent dans la sphère médiatique, qui serait propriétaire de titres.

Le fondateur du journal le « patriarche », Gaston Morel et Mamadou Aliou Diakité, directeur commercial de l’Indépendant, figurent également parmi les prévenus dans cette affaire.

A noter que Mamadou Aliou Diakité s’est retrouvé dans ce dossier en tant qu’administrateur de Aigle info, un journal d’informations générales, qui n’a rien avoir avec le groupe l’Indépendant-le Démocrate.

Il s’agit là d’une supercherie de la part du sieur Diakité, qui en veut à Moussa Iboun, pour n’avoir pas bénéficié de la subvention. Alors que son canard, n’était pas dans les normes, selon des sources proches de l’Agepi.

Quant à Iboun, ses détracteurs affirment qu’il ne ferait que récolter ce qu’il a semé. Car la plupart des meneurs de cette fronde seraient ceux qui l’ont fait chef, lors du renouvellement du bureau de l’Agepi.

Cela s’appelle simplement le retour à l’expéditeur.

Moussa Soumah pour guinee7.com   

   

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