Censure

Un incendie à l’usine de thé de Macenta fait deux morts et des dégâts matériels élevés

L’usine de thé de Macenta a été incendiée, dimanche, 21 février 2016, par un feu de brousse, causant la mort de deux personnes, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Les habitations des anciens travailleurs sont aussi parties en fumée, une femme de nationalité libérienne et son enfant sur une mototaxi en partance pour la ville frontalière de Vonjama ont été touchés par les flammes. Ils ont succombés à leurs blessures des leurs arrivés à l’hôpital.

A l’usine de thé de Macenta, situé à 10Km du centre-ville, est un décor de désolation. Le feu de brousse, en provenance du secteur de Gbahou à 2Km du site, a fait couler en éclat les deux tiers de l’usine, principalement le bloc administratif, le laboratoire, toute la chaine de production du thé noir, le bâtiment de la mécanique générale, le garage et le dispensaire. Même les murs n’ont pas résisté sous l’intensité du feu, les cents cinquante hectares de plantation sont complètement brulés.

Pour le moment, on déplore deux morts, une femme libérienne et son enfant sur mototaxi.

A rappeler, que l’usine de thé de Macenta, fruit de la coopération Sino-guinéenne, fait partie des actions du premier plan triennal. Elle a été lancée en 1963 et fermée en 1986, au bénéfice de la privatisation des unités industrielles. Depuis lors, toutes les tentatives pour la remise en activité sont restées vaines.

Ironie du sort, le président de la République, Pr Alpha Condé avait promis de relancer cette usine qui faisait la fierté de Macenta.

Le préfet de Macenta, Kèmo pascal Dembadouno s’est rendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts.

La Croix Rouge Préfectorale (CRP)  est sur le terrain pour recenser les sinistrés.

Quant aux familles des anciens travailleurs de l’usine, durement éprouvées par cet incendie, ne savent  à quel saint se vouer. Ils ont tous perdu pour la deuxième année consécutive.

A noter, que les incendies sont récurrents cette année à Macenta, à cause de la sècheresse. Raison exceptionnelle, le village de Konodou et 17ha de palmerais d’un planteur, ont déjà  payé les frais.

AGP

 

 

 

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