La Cour Constitutionnelle a déclaré ‘‘irrecevable pour défaut de qualité’’, la requête introduite par Me Salifou Béavogui, avocat à la cour, au nom et pour le compte des citoyens et partis politiques qui militent au sein du FNDC. En termes clairs, l’avocat (le représentant) ne devrait pas faire la requête qui plutôt devrait être faite par le requérant ou les requérants. ‘‘Il est inadmissible que les requêtes soient rédigées par un représentant’’, enseigne un article des règles de saisine de la Cour. Un b.a.-ba juridique qui aurait échappé à Me Beavogui qui, chez nos confrères de guinee114, a réagi à l’arrêt de la Cour en ces termes : ‘‘Cet arrêt n’est pas fondé en droit. Les partis politiques sont faits pour participer aux élections et conquérir le pouvoir de façon démocratique. Conformément à l’article 09 du code de procédure civile, les partis politiques ont la qualité, le droit, la capacité et l’intérêt de saisir la cour constitutionnelle pour qu’elle veille à la régularité du processus. L’arrêt qui devait intervenir devait être autre que celui-là.’’ Lire ci-dessous l’intégralité de l’arrêt de la Cour constitutionnelle.