Ousmane Gaoual Diallo, député, cette espèce de brute intellectuelle en voie de disparition, dit sur sa page que www.guinee7.com n’est qu’un « torchon de désinformation, un site de mensonges et de rumeurs ». Sous le prisme déformant de notre ‘‘juge », capable de prononcer des sentences sans appel, Il serait plus légitime de nous poser un bâillon bien ferme pour nous contraindre à l’écouter… s’écouter.
Tel un bouffon du roi, Gaoual nous attaque pour avoir écrit l’article sur le « Risque d’implosion à l’UFDG/ Cellou Baldé et Ousmane Gaoual seraient en guerre larvée pour succéder à Bano Sow ». Il fonce tête baissée, et toutes cornes dehors, en se gardant bien entendu de citer l’objet de son courroux qu’on pourrait comparer aux caprices d’un Joe Dalton (le dessin animé).
Parce que ce danseur du ventre, lutteur looser en ses heures perdues et député par accident, que dis-je par opportunisme, sait que nous l’avons bel et bien appelé pour recouper l’information que nous avons obtenue d’une bonne source de son parti. Et professionnalisme oblige, nous avons mentionné ce fait dans notre article et cité ses propos discourtois sans pour autant perdre notre temps sur son inutile perte d’énergie. En un mot ou en mille, nous avons fait notre article comme nous le faisons toujours. C’est-à-dire, selon les règles de l’art. n’en déplaise à un homme qui se regarde certainement trop le nombril.
Mais invectiver, calomnier, injurier, manquer d’élégance, excusez du peu, sont le propre de cet homme, sorti de nulle part, qui a érigé le spectacle (de pacotille) gratuit d’abord en mode de vie avant d’en faire le socle de son action politique. Toujours dans l’outrance, l’excès (de zèle) et l’affichage de ses liens avec des gens qui, une fois la lucidité perdue, n’hésitent pas à régler leurs différends à coups de poings.
La classe et la hauteur, c’est pourtant le propre des nombreuses ‘‘victimes’’ de Gaoual, depuis que cet homme si peu raffiné a, par un balbutiement désastreux de l’histoire, fait irruption à l’assemblée nationale. Bon Dieu ! Elles (‘‘les victimes ») s’appellent : feu Jean Marie Dore, Dioulde Tané, Bah Oury, Domani Doré, etc. Il s’est permis d’étaler son éducation de gueux, prêt à entraîner tout le monde dans la poussière et la gadoue qu’il n’aurait jamais dû quitter. Mais que faire avec un multi récidiviste qui ne cherche qu’à hypnotiser ou impressionner des ignorants ?
Pour un grand parti comme l’UFDG, on se demande bien comment réussir la conquête du pouvoir en maintenant en première ligne un bouffon comme Gaoual. Un homme qui joue les courageux dans l’image publique qu’il veut se tailler mais qui se montre couard et pathétique quand s’esquisse devant lui les images des barreaux de la Maison centrale de Conakry. On avait bien toute la valeur de ce tigre de papier quand il a été chopé dans l’affaire qui l’opposait à Tané…
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com